samedi 8 juin 2013

Agnès Sorel, Dame de Beauté. La première favorite d'un roi de France


1- Son gisant au Château de Loches 


 2- La Vierge de Melun  (Jean Fouquet)                   




3- Le portrait de Fouquet 



Immensité du front, nez tendre et lèvres douces, c'était la "plus belle femme de son temps". 

Ce visage si lisse parait intact et juvénile sur son gisant fait à partir de son masque mortuaire(3), celui d'une femme de vingt-huit ans

Agnès Sorel, fut la favorite du roi Charles VII.   

Elle est morte d'une intoxication au mercure, après l'accouchement de son quatrième enfant, en 1450, sans doute empoisonnée par son médecin à la solde de celle qui voulait prendre sa place. 


A partir des informations partielles et partiales que nous avons sur cette femme célèbre à l'aura mystérieuse, la morphopsychologie peut-elle nous apporter des informations complémentaires, infirmer ou confirmer ce que l'on sait d'elle[1].

4-Les restes du crâne d'Agnès Sorel  :



5-Reconstitution du visage d'Agnès Sorel superposé aux restes de son crâne et de sa statue recumbent. Crédits: dessin-modèle et photo par Philippe Charlier/CHRU De Lille - 2005


Des portraits que nous possédons et de ses restes osseux (4), analysés par le Professeur Charlier[2], nous pouvons constater un certain nombre d'invariants, un front particulièrement bombé et volumineux, même si elle en augmentait la proportion en l'épilant[3]; des pommettes fines et un peu écrasées; un manque total d'enfoncement des traits dans le masque (verticalisation), les yeux du coup sont un peu saillants comme le nez et la bouche; une mandibule affinée, avec une légère avancée du menton. 



6-Masque mortuaire d'Agnès Sorel conservé à l'Hôtel Lallemant à Bourges


Le portrait de Fouquet (3) et son masque mortuaire (6) la montrent cependant plus en chair que la "Vierge de Melun" (2) peinte d'après  son gisant (1), sculpté lui-même d'après son masque mortuaire(6). 



Le tempérament : 

Quatre éléments morphologiques vont être importants pour le caractériser : Un visage expansif (dilaté), en courbes douces sur une ossature fine[4], qui signe une femme extravertie, souple et adaptable,



L'aérodynamisme du profil (flèche verte) bien projeté en avant des oreilles, est en corrélation avec une femme dynamique, curieuse, cherchant à évoluer, pleine de projets et d'enthousiasme juvénile.


La tendance réagissante, c'est à dire la grande place que prend le triangle de communication (en jaune), par rapport à l'ossature, rejoint la dilatation générale et entraine un besoin de stimulation constantes de son milieu, qu'on l'étonne et lui change les idées. Elle aime échanger, être au courant de tout. Cela peut donner une impression d'excitation, de plaisir enfantin d'être au courant de tous les ragots et de les colporter. Elle adore bavarder, de choses futiles, mais aussi d'art et de culture (nous verrons plus loin pourquoi, dans les capacités intellectuelles). Elle est intéressée par tout ce qui était nouveau, ce qui est à la mode et aime aussi la lancer (l'aérodynamisme).


Il y a très peu de verticalisation du profil et d'enfoncement des yeux-nez-bouche dans le masque. Les yeux sont grands et saillants, le nez est aussi sur une légère bosse, montrant que les sinus maxillaires ne sont pas déprimés (flèche), ce qui est particulièrement visible sur son crâne (4). Seule la bouche montre une bonne occlusion, tout en restant douce et charnue. Cette verticalisation, pratiquement absente, aurait permis une régulation et une maturation de ses élans. Comme en plus il n'y a pas d'antagonismes notables dans sa morphologie[5], nous en déduisons une séduction charmante de femme-enfant, son amour d'elle-même et son besoin insatiable de beaux atours qui la mettraient en valeur et lui permettraient de se donner en spectacle.

Faisons l'hypothèse d'un caractère spontané et primesautier, d'une femme gaie et enthousiaste avec un besoin permanent d'être admirée et valorisée (le manque de dépression des sinus). Le besoin de séduire devait la rendre particulièrement charmeuse et câline, adaptable comme un caméléon aux demandes, même inconscientes, de l'interlocuteur dont elle voulait se faire aimer. En quelque sorte, nous pouvons dire qu'elle n'a pas de personnalité propre, c'est une fleur de printemps qui déploie ses pétales au soleil pour recevoir le maximum de chaleur en retour, d'admiration pour son charme et sa beauté Elle devait montrer une soumission  et une adaptabilité totale et souriante aux demandes du roi, dans son souci de lui plaire. De plus, ce besoin de séduire à tout prix est un très bon stimulant pour développer les qualités demandées par la cour.

Il y peu d'agressivité, si ce n'est celle, peut-être, de se plaindre,  quand ses besoins d'amour et de reconnaissance ne sont pas étanchés par ceux qu'elle aime


Son contact, indiqué par les formes rondes de son modelé, à la tonicité douce et féminine, ce que confirme le léger double menton vénusien,  devait se faire de façon douce et séductrice, plus dans la réceptivité attractive. Elle devait avoir un rythme naturel, un peu nonchalant qui irait aussi avec un étage instinctif arrondi. Seuls les méplats latéraux donnent un peu de directivité. L'alliance des deux tendances passives et actives devait lui donner l'art de se mettre en scène pour attirer celui qui l'intéressait et "se laisser séduire", comme par hasard.



Les trois étages semblent assez équilibrés dans leur expansivité, mais le cérébral domine. Malgré l'épilation[6], il est démesuré et parfaitement rond. Il est suivi de l'affectif, moins expansif, les pommettes sont un peu aplaties, et le nez est droit et bien projeté. L'étage instinctif arrive en troisième position, très légèrement plus étroit, mais projeté. Sur la reconstitution faciale, son masque mortuaire et les portraits de Fouquet, il est large et plus solide que sur la Vierge de Melun où elle baisse la tête, ce qui l'amoindrit.



La communication et l'affectivité :

La très grande ouverture du triangle de communication, l'étage affectif expansif au nez important et bien projeté nous indique une femme avide d'échanges, une grande capacité de communication, un réel plaisir à être dans l'échange, à vouloir tout savoir de son interlocuteur et à se révéler sans réserve. 

Elle est sans doute exagérément extravertie, c'est à dire se nourrissant des bruits et commérages. Elle dépendait des stimulations de son milieu et se serait étiolée dans la solitude.

Son besoin d'être aimée et protégée est important, elle donne sans doute beaucoup d'affection  et s'attend à en recevoir de même, une affection câline marquée par des gestes tendres et maternels tels que ceux qu'elle voulait recevoir.

Ceci doit être modulé par sa très grande capacité d'adaptation et son intuition (voir les capacités intellectuelles) qui lui permettait peut-être de sentir s'il fallait ou non s'exprimer. Elle avait sans doute une capacité mimétique à s'intégrer dans les us et coutumes de la cour pour  en recevoir les signes d'intégration et d'approbation.
  


3-Le portrait par Fouquet, sans doute le plus ressemblant



En effet, une des grandes caractéristiques qu'entraine le manque de recul des sinus frontaux est le besoin d'appartenance, de s'intégrer au milieu pour que l'on s'y sente comme dans sa famille. Du coup, les us et coutumes sont appliqués de façon très docile, ainsi que l'éducation que l'on a reçue. A son époque, une jeune fille de bonne famille se devait d'être timide et les yeux baissés, ne prendre part à la conversation que si on l'y invitait. Donc, si elle savait rester silencieuse en public, elle devait être vive et bavarde avec les amies de son âge, d'une grande spontanéité. C'est sans doute aussi ce qui devait être très rafraichissant pour le roi. Il est décrit comme un introverti très taiseux, contrefait et mal dans son corps. Il avait appris à dissimuler toutes ses pensées et ses émotions. Cette jeune-fille gaie et spontanée qui disait tout ce qui lui passait par la tête et, sans doute, tous les cancans qu'elle entendait, savait le distraire, lui faire oublier ses soucis. Dans l'intimité, prenait-elle sans doute plus d'initiatives (dilatation, aérodynamisme et projection du nez) pour le faire sortir de sa réserve et lui offrir une sensualité tendre et sans complexes. 

Par contre, son manque de protection affective a dû la faire souffrir. Car toute forme de rejet, d'abandon ou même de critique devait être vécue comme une dépréciation de sa personne, elle devait alors se sentir dévaluée et perdre sa confiance en elle-même. Elle avait peu de défense contre l'agressivité et ne savait pas se protéger, sauf par la séduction ou la fuite.

Ce manque de protection la rendait aussi sans doute très "gentille" avec son entourage, aussi attentionnée qu'elle voulait qu'on le soit avec elle. La sensibilité due à une peau très fine la rendait perméable aux atmosphères et à l'état émotionnel de son entourage. Si on fait l'hypothèse que les narines étaient plus lourdes et un peu fermées comme dans le portrait de Fouquet, de l'hypo-sensibilité à l'émotionnel de son interlocuteur l'aurait alors protégé un peu, mais la finesse de la peau et les yeux très globuleux infirment cette hypothèse.

L'étage instinctif est légèrement en retrait par rapport aux deux autres, le modelé doux et vénusien (double menton), avec une bouche tendre aussi et charnue, bien dessinée et tenue, parait plus

importante dans la reconstitution faciale et les portraits de Fouquet que dans les deux premiers portraits (1 et 2) qui la montrent avec le menton baissé, portrait idéalisé conforme aux représentations de la Vierge. Ne l'ont-ils pas été pour diminuer une mandibule moins "féminine" pour les canons de l'époque. Cela nous indiquerait (avec l'aérodynamisme) une composante masculine, c'est à dire plus d'affirmation personnelle, de l'ambition et de l'acquisivité, ce qui expliquerait mieux son ascension et qu'elle ait réussi à se maintenir dans sa position, malgré les intrigues.

a-     Les aptitudes volontaires et la vie instinctive:

Nous venons de voir que cette mandibule est en corrélation avec de l'affirmation personnelle, de la volonté d'obtenir ce qu'elle veut (avec la tenue de la bouche) et aussi de l'ambition Elle est sensible à l'émulation, elle aime gagner, être la première. Elle aime aussi posséder, de belles choses comme nous l'avons vu et sans doute acquérir une sécurité pour elle et sa famille. Nous pouvons lui faire confiance d'avoir su manœuvrer pour obtenir sa "terre de Beauté", sans donner l'impression d'être intéressée. Le modelé doux et un peu atone lui apportant beaucoup de douceur dans les gestes, un peu d'indolence dans une façon de ne jamais s'imposer.

Cela pouvait peut-être aussi la rendre plus "intelligente", car il y a un équilibre qui se fait entre le pragmatisme que donnent cet étage et le côté plus évaporé de l'alliage entre son étage cérébral intuitif,  son étage affectif naïf et confiant et sa communication excessive. Elle peut jouer au personnage de femme-enfant, en y voyant très bien son intérêt. Mais elle ne peut certainement pas être cynique, car bien trop dépendante, manquant de recul comme nous l'avons vu plus haut. Si elle est influencée par sa famille, par exemple, pour obtenir des faveurs, elle ne saura leur résister.

Il faut rajouter que sa chair "vénusienne" douce et particulièrement fine, ainsi que le joli dessin de sa bouche et de ses traits lui donnaient l'envie de faire des choses pour ceux qu'elle aimait avec goût et délicatesse, faisait-elle de la tapisserie, de la broderie, ou de la musique? On sait aussi qu'elle aimait cuisiner.

Pouvons-nous rajouter que cette bouche lui faisait peut-être préférer la qualité à la quantité, choisissant avec un soin esthétique sa nourriture. Le muscle orbiculaire de la bouche étant puissant, il indique de l'avidité. Est-elle restée très mince parce qu'elle contrôlait sa nourriture et faisait de l'exercice ou bien est-ce son infestation d'ascaris[7] qui l'empêchait de grossir, bien qu'ayant eu plusieurs grossesses.

L'Intellect:

L'étage cérébral est parfaitement rond et très haut, les yeux sont grands aussi, sans abritement. Les méplats temporaux la rendent plus active dans sa recherche d'informations. Cela va entrainer une intelligence primesautière, avide d'informations. Elle retient facilement ce qui l'intéresse avec une mémorisation mimétique et particulièrement développée. Elle a donc une intelligence intuitive qui fonctionne par associations d'idées, très primesautière, peu séquentielle[8] et organisée. 

La pensée saute d'une idée à l'autre, lui permet de faire plusieurs choses à la fois ou de suivre plusieurs conversations, sans que cela lui pose problème. La tenue de la bouche, élément de contrôle

de son comportement, lui apporte tout de même un peu d'organisation dans sa vie. Ses capacités intuitives devaient être renforcées par une fusion symbiotique avec ceux qu'elle aimait qui lui permettre de "deviner" assez bien leurs besoins que leur état  d'esprit.

Elle est capable d'assimiler une grande quantité d'informations, surtout  si c'est valorisé par son milieu et de le restituer avec beaucoup d'à-propos, mais sans esprit critique ni recul. Sa grande mémoire va aussi lui faire retenir tout ce qui peut lui servir pour se faire bien voir, attirer l'attention et l'admiration de son entourage (motivée par son besoin de reconnaissance)

Elle avait une très grande imagination et une capacité à se projeter dans le futur avec une limite poreuse entre le rêve et la réalité, elle inventait peut-être beaucoup et se racontait de belles histoires romantiques ou les racontait à son roi qui resta fidèle à cette belle Shéhérazade.

La finesse des traits, le bombé sous le sourcil et le dessin de la bouche joliment ourlée nous donnent aussi un sens esthétique de la forme qu'elle devait croiser avec son imagination et son besoin d'être à la mode ou de la lancer pour s'entourer  et se vêtir de belles choses. Cela la rendait aussi sensible à toutes les formes d'art, ce qui lui a permis de les favoriser. 

Conclusion :

Le portrait idéalisé de la Vierge de Melun et celui qu'en fait Jean-Christophe Rufin[9] d'une femme qui représente plus son idéal féminin qu'une femme réelle, contraste avec celui d'une Agnès plus incarnée et complexe qu'une analyse morphopsychologique nous entraine à découvrir.




2- La Vierge de Melun  (Jean Fouquet)                  



Jeune femme gaie, ambitieuse, douce et communicante douée, manœuvrant par ses seules qualités d'intuition et de charme pour s'élever au plus haut niveau, pour une femme de son époque. En effet, alors, les possibilités pour une femme de s'élever plus haut que sa condition étaient obtenues soit par l'influence et les intrigues de sa famille pour la marier à un parti inespéré, soit par des qualités de sainteté qu'il fallait savoir faire reconnaitre. Elle est la première à avoir défriché le chemin qui mène à devenir l'épouse de cœur du roi et ainsi acquérir un pouvoir rare pour les femmes avant notre époque.
Quelques citations :

«Elle avait le plus beau visage qu'on puisse voir.»(Le pape Pie II)
 
"Oncques, en aucun pays reine tant belle ni divine ne fut. Et comme, entre les belles, elle était tenue pour la plus belle du monde, elle fut appelée damoyselle de Beauté… » Jean Chartier, chroniqueur officiel de la cour.

"Charles en devient si "assoté" qu'il ne put bientôt plus se passer d'elle "ni au lit, ni à table, ni au Conseil."

"Elle avait plus beaux parements de lits, meilleure tapisserie, meilleure vaisselle, meilleurs bagues et joyaux, meilleure cuisine, meilleur tout !"

"Elle puise ses folles toilettes dans les trésors d'Orient de son ami Jacques Cœur, le grand argentier des besoins du roi. Devant ses robes "avec des ouvertures par-devant", l'archevêque de Reims se voile la face. En écartant les doigts. "On voit les tétons, tettes et seing!" Elle aime aussi exercer des talents culinaires. Quelques recettes portent aujourd'hui son nom".



[1] Lire le très beau roman de Jean-Christophe Rufin, qu'il consacre à Jacques Cœur :"Le Grand Cœur" ed. Gallimard 2012, Il le rend amoureux d'Agnès Sorel et la décrit de façon très idéalisée, p.276 à 322. 


[2] Philippe Charlier, « Jacques Cœur, le grand argentier », émission Au cœur de l'histoire sur Europe 1, 11 avril 2012 Philippe Charlier, Médecin des morts - récits de paléopathologie, Paris, Fayard, 2006, p. 17-37


[3] "En réalité, l'étude microscopique de restes de cuir chevelu au niveau du front a certes mis en évidence une épilation, mais elle remonte nettement moins haut que les figurations de la Dame de Beauté. Pourquoi, d'ailleurs, s'épilait-elle ? Certains ont parlé de la mode florentine, l'épilation du front donnant un front plus bombé, conforme aux canons de la Renaissance toute naissante. La réalité semble être tout autre... Agnès Sorel (car il s'agit bien d'elle) avait de très grands yeux, disproportionnés vis-à-vis de son visage. L'épilation du front permettait ainsi d'équilibrer et d'harmoniser ses traits". Professeur Charlier, ref. ci-dessus



[4] Les restes osseux: Les muscles d'un individu modifient la structure de l'os. Plus un individu est musclé, plus les crêtes d'insertions de ces muscles sont prononcées. De même la masse corporelle contribue-t-elle à la forme de l'os. Les tissus mous imposent leur forme aux tissus durs.  Corpulence d'Agnès: très fine sauf au niveau des cuisses et de la poitrine.


[5] La réagissance n'est pas une disharmonie puisque son cadre est dilaté. La loi d'équilibre et d'harmonie, décrite par le Dr Corman, démontre comment le manque d'antagonismes et en particulier de dissymétrie fige la personnalité dans un stade narcissique ou enfantin. Il n'y a pas de "différence de potentiel" qui l'obligerait à murir.
 
[6] Voir note 3

[7] L'analyse de ses restes montre une grande infestation  aux ascaris qui devait beaucoup  l'affaiblir. Elle fut traitée par "l’association du vif-argent (le mercure) avec la fougère mâle, classique dans la pharmacopée médiévale, mais les quantités employées en thérapeutique sont normalement beaucoup moindres (de l’ordre de 10000 à 100000 fois moins que le dosage observé dans les phanères d’Agnès)", donc l'hypothèse d'un empoisonnement  volontaire peut être retenu. http://pathographie.blogspot.fr/2007/06/ltude-scientifique-des-restes-dagns.html
Parmi les proches coupables idéaux restent sa cousine germaine, Antoinette de Maignelais, qui trois mois après la mort d'Agnès Sorel prenait sa place dans le lit du roi, et son médecin, Robert Poitevin, qui toucha une partie de l'héritage

[8] La rétraction frontale dans l'étage cérébral mais aussi dans le reste du visage apporte des capacités de hiérarchisation des tâches et des problèmes. Son manque ne donne pas cette organisation mais une capacité à faire plusieurs choses en même temps et comme les choses se présentent

[9] Note 1